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  • Photo du rédacteurSylvie Martin, psy

La dépression: Comment réduire les risques?

Dernière mise à jour : 13 janv. 2023


La dépression résulte d'une interaction entre facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.


La dépression peut être vue comme un signal d'alarme


Causes possibles d’une dépression


•Vous vivez des événements éprouvants (positifs ou négatifs) qui dépassent vos capacités du moment; •Des vieilles blessures d'enfance réveillées par des événements présents; •Contraintes (intérieures ou extérieures) à votre plein épanouissement; •Troubles chimiques consécutifs à une maladie, à l'hérédité ou à la médication; •Des pertes •Des changements drastiques anticipés ou non.

Référence: Carnet de la conférence: Le burnout et la dépression, gravir les échelons vers la guérison » par Danie Beaulieu, Ph.D, Académie Impact




Ce n’est pas parce que dans votre famille il y a des gênes de dépression, que vous allez devenir dépressif, dépressive. Une graine d’un arbre peut tomber dans la terre sans jamais éclore car les conditions ne sont

pas favorables. Nous pouvons être porteur, porteuse de gêne sans jamais développer la maladie.


Conseils pour prévenir la dépression

Tout comme il faut déposer de l’$ dans son compte de banque pour payer les comptes et en avoir plus au cas des imprévus, il est sage de déposer suffisamment d’énergie dans son corps et son esprit pour prévoir les retraits d’énergie. L’idée générale est d’avoir un MODE de Vie Équilibré.



Critères diagnostiques d’un épisode dépressif majeur (DSM-5)

Les critères suivants sont ceux du DSM 5 tel que proposés par l'American Psychiatric Association

Au moins cinq (5) des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d'une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d'intérêt ou de plaisir.


NB. Ne pas inclure des symptômes qui sont manifestement imputables à une affection générale.


•Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (sentiment de tristesse ou vide) ou observée par les autres (pleurs).

•Diminution marquée de l'intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours.

•Perte ou gain de poids significatif (5%) en l'absence de régime, ou diminution ou augmentation de l'appétit tous les jours.

•Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours. •Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours.

•Fatigue ou perte d'énergie tous les jours.

•Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peu être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d'être malade).

•Diminution de l'aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).

•Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.


Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.


Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une affection médicale générale.


L’épisode ne répond pas aux critères du troubles schizoaffectif et ne se superpose pas à une schizophrénie, à un trouble schizophréniforme, à un trouble délirant ou à une autre trouble psychotique.


Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque.


Note: La réponse normale et attendue en réponse à un événement impliquant une perte significative (ex : deuil, ruine financière, désastre naturel), incluant un sentiment de tristesse, de la rumination, de l’insomnie, une perte d’appétit et une perte de poids, peuvent ressembler à un épisode dépressif. La présence de symptômes tels que sentiment de dévalorisation, des idées suicidaires (autre que vouloir rejoindre un être aimé), un ralentissement psychomoteur, et un altération sévère du fonctionnement général suggèrent la présence d’un épisode dépressif majeur en plus de la réponse normale à une perte significative.


Si une dépression majeure est diagnostiquée une prise en charge médicale est de mise.


Références

American Psychiatric Association: DSM-V development, Major depressive episode. [Internet] [cité le 5 juillet 2012]. Disponible au: www.dsm5.org/ProposedRevisions/Pages/




Blog réalisé par Sylvie Martin, psychologue, Laval, Québec, Canada






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